À l’occasion du Circular Monday (le 21 novembre) et du Green Friday (le 25 novembre), quatre acteurs majeurs du secteur de la seconde main – les Kringwinkels, Cash Converters, HappyTroc et 2ememain.be – lancent un appel en faveur du don ou de la mise en vente des biens d’occasion. Un nombre croissant de consommateurs se tournent vers ce marché par nécessité financière à cause de la crise économique. Les cadeaux ou tenues de seconde main représentent aussi des solutions tout à fait adaptées aux fêtes de fin d’année, qu’il s’agisse de la Saint-Nicolas, de Noël ou du Nouvel An. Pour faire en sorte que l’offre d’articles de récupération de qualité puisse suivre la demande, les quatre enseignes à l’origine de l’initiative invitent tous les Belges à trier ce que renferment leurs greniers, leurs caves, leurs garages ou leurs armoires (garde-robes) et à vendre ou à faire don de tous les objets qu’ils n’utilisent pas. Participer à cette action ne comporte que des avantages : cela permet de faire plaisir à quelqu’un, d’économiser une quantité importante de matières premières, d’éviter des rejets substantiels de CO2, de faire du rangement et de mettre éventuellement un peu de beurre dans les épinards.
Le Green Friday et le Circular Monday ont été créés pour contrebalancer les deux jours de consommation mondiale intense que sont le Black Friday et le Cyber Monday. Selon une enquête[1] menée par 2ememain, HappyTroc, les Kringwinkels et Cash Converters auprès de 2 000 Belges, la notion de Green Friday est désormais familière à 23,6 % d’entre eux et 17 % connaissent le Circular Monday.
Cette année, les Kringwinkels, Cash Converters, HappyTroc et 2ememain.be profitent du Circular Monday et Green Friday pour inciter les Belges à réutiliser davantage. Il est effectivement essentiel qu’un nombre croissant de citoyens opte pour le don ou la vente des objets dont ils n’ont plus besoin. Il est crucial que l’offre de biens d’occasion de qualité s’amplifie pour pouvoir répondre à la demande grandissante. Une enquête réalisée début octobre a mis en lumière l’augmentation considérable du nombre de consommateurs déclarant acheter des articles de seconde main par nécessité financière. Début avril, un néerlandophone sur sept (soit 14,9 %) affirmait la même chose. À peine six mois plus tard, cette proportion affiche désormais un sur cinq (21,1 %). Chez les francophones, la tendance est encore plus marquée : le chiffre d’un sondé sur quatre (26,5 %) optant pour des biens d’occasion par nécessité financière début avril est en effet passé à un sur trois (33,3 %) début octobre.
L’automatisme consistant à se débarrasser des objets que nous n’utilisons plus est encore bien trop peu ancré. On constate par exemple que, dans la moitié des cas (48,4 %), nous ne nous séparons pas de nos PC ou smartphones quand nous en achetons de nouveaux. Seuls 12,2 % des personnes interrogées vendent leur ancien appareil et 20,3 % en font don alors que la demande est exponentielle. Acquérir un smartphone ou un PC de seconde main est néanmoins désormais bien entré dans les mentalités. 18,5 % des Belges assurent envisager l’achat d’un ordinateur ou d’un téléphone portable usagé. Lorsqu’on les questionne sur les raisons de cette décision, ils répondent tout d’abord « parce que c’est moins cher » (27,5 %), puis « c’est mieux pour l’environnement » (23,3 %) et enfin « cela permet de réduire les quantités de déchets » (18,5 %).
[1] Cette enquête en ligne a été réalisée en mars 2022 par iVOX pour le compte de 2ememain, HappyTroc, les Kringwinkels et Cash Converters. 2 000 Belges au sein d’un échantillon représentatif en matière de langue, de sexe, d’âge et de niveau de formation ont été interrogés.
