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2022-frConsommateurs

Même si se loger devient de quasi impayable, six Belges sur dix rêvent d’avoir une maison indépendante et un grand jardin

By avril 28, 2022février 14th, 2023Pas de commentaire

Pour six Belges sur dix, le logement idéal est une maison indépendante avec un grand jardin. Selon une enquête menée par 2ememain.be[1] auprès de 2 000 Belges, 79,7 % d’entre eux ont réalisé qu’une maison avec jardin valait de l’or pendant la pandémie.

Une maison, un jardin, des arbres… le cliché est une fois de plus confirmé : 54,7 % des Belges admettent avoir une brique dans le ventre. En outre, 79,1 % estiment que payer un loyer pour une maison ou un appartement revient à gaspiller de l’argent et qu’il est préférable de contracter un emprunt à rembourser pour acquérir son propre bien.

Il s’avère cependant que ce n’est plus si évident à l’heure actuelle. Sept personnes interrogées sur dix (69,9 %) sont d’avis qu’il est aujourd’hui impossible de trouver des terrains constructibles à des prix raisonnables. Six Belges sur dix pensent qu’acheter une maison ou un appartement n’est plus abordable et autant estiment qu’habiter en ville n’est plus tenable financièrement. On comprend donc aisément que près de trois quarts des Belges (72,7 %) considèrent qu’acheter sa propre maison n’est plus possible sans l’aide financière de leurs parents ou de membres de leurs familles.

Le logement représente une part considérable de notre budget. Les francophones dépensent en moyenne 31,7 % de leur budget en loyers ou remboursements liés à leur habitation et ce pourcentage est même un peu plus élevé chez les néerlandophones (33,8 %).

Aménagement d’intérieur de seconde main : pour épargner, mais aussi pour faire une fleur à l’environnement

 L’intérieur d’un logement doit surtout être fonctionnel, puis, digne d’accueillir nos amis et les membres de notre famille et en troisième lieu, nous estimons aussi que notre intérieur doit être durable tout en constituant un mode d’expression personnel.

Lors de l’aménagement d’une maison ou d’un appartement, tout ne doit pas forcément être neuf. Pour les participants à notre enquête, les articles de seconde main trouvent aussi parfaitement leur place dans le salon (35,9 %), la cuisine (19,8 %), la chambre à coucher (25,6 %) ou le bureau (37 %). Dans 51,5 % des cas, ils achètent même de petits objets de décoration d’occasion, comme des vases, des cadres photo ou des objets d’art.

Pourquoi optons-nous pour des objets de seconde main ? La principale motivation – dans 71,5 % des cas – est le fait de pouvoir économiser de l’argent. Viennent ensuite les acheteurs pour qui c’est un moyen d’acquérir des objets non neufs qui leur plaisent (37,5 %). Enfin, l’environnement représente une cause à défendre qui incite 27 % des participants à acheter des objets de seconde main.

Et en cas de réaménagement d’intérieur ? Dans 44,7 % des cas, les personnes interrogées font don de leurs objets usagés à des connaissances, des amis ou des membres de leur famille. 42,7 % des sondés en retirent un gain financier en les revendant. Certaines personnes ne peuvent se séparer de leurs vieux meubles puisque 15,2 % d’entre elles les entreposent au grenier.

Aleksandra Vidanovski, porte-parole de 2ememain : « Les logements sont chers et la situation ne s’est pas améliorée ces derniers mois. En achetant une partie de leur mobilier d’occasion, les gens ne font pas que de grosses économies. Chaque table, chaise, divan ou armoire qui reçoit une deuxième, une troisième voire une quatrième vie contribue aussi à créer un monde dans lequel les gens partagent plus et gaspillent moins. Nous savons par exemple que rien que les divans et sièges mis en vente sur 2ememain l’an dernier ont permis de réduire la production de CO2de pas moins de 8 151 tonnes, ce qui correspond à près de 51 000 vols aller-retour Bruxelles-Barcelone. »

[1] Enquête en ligne menée par le bureau de sondage iVOX pour le compte de 2ememain.be entre le 9 et le 18 mars 2022, auprès d’un échantillon de 2 000 Belges représentatif en matière de langue, de sexe, d’âge et de niveau de formation. La marge d’erreur maximale pour cet échantillon de 2 000 Belges est de 2,08 %.