Cette année, le grand Saint dépense en moyenne 73,6 euros par enfant
Cette année, saint Nicolas se fera un plaisir de déposer des cadeaux neufs, mais aussi d’occasion dans plus d’un soulier sur trois (34,2 %), une hausse remarquable par rapport à il y a deux ans où l’on ne comptait que 26,1 % d’affaires de seconde main. D’après une étude[1] menée par 2ememain, Cash Converters, HappyTroc/HappyCash et de Kringwinkel auprès de 2 000 Belges, ce sont principalement les jeux de société, mais aussi les grands classiques comme les Lego, les Playmobil, les poupées, les jeux d’extérieur et les appareils électroniques qui ont droit à une seconde vie.
Dans les prochains jours, saint Nicolas fera à nouveau le bonheur d’un grand nombre de nos compatriotes. D’après la grande étude menée à cette occasion auprès de 2 000 Belges, le grand Saint distribue dans la plupart des cas des jouets (65,4 %) et des friandises (43,3 %). Il apporte également d’Espagne des vêtements (38,7 %), des chèques cadeaux (23,5 %) ou encore des objets usuels comme des fournitures scolaires (18,5 %).
Chez trois enfants sur dix (30,9 %), le patron des écoliers passe déposer les cadeaux la nuit quand tout le monde dort. Chez 28,5 % des ménages, il demande aux parents de les offrir en son nom aux enfants et chez 5 %, il remet carrément les cadeaux en main propre.
Saint Nicolas offre davantage de cadeaux de seconde main aux petits Wallons
En effet, 34,2 % des Belges ne voient aucun problème à ce que le grand Saint offre des affaires de deuxième main. Fait étonnant : saint Nicolas se tourne clairement plus souvent vers le marché de la seconde main en Wallonie (39,2 %) qu’en Flandre (29,7 %).
Voici le top 5 des cadeaux d’occasion offerts lors de la Saint-Nicolas :
- Jeux de société – (28,2 %)
- Lego, Playmobil – (27,7 %)
- Appareils électroniques (jeux, smartphones, jouets radiocommandés) – (18,6 %)
- Jeux d’extérieur (trampoline, balançoire, toboggan) – (18,5 %)
- Poupées, maison et vêtements de poupées – (17,5 %)
À la question de savoir pourquoi saint Nicolas distribue également des cadeaux de seconde main, 53,4 % répondent que c’est financièrement plus intéressant. Le patron des écoliers offre également des affaires d’occasion pour des raisons environnementales (31,7 %) et de durabilité (24,5 %). Enfin, il lui arrive également de ne tout simplement pas pouvoir faire autrement puisque le cadeau demandé n’est plus vendu neuf (20,3 %).
Cette année, saint Nicolas sera également un peu moins généreux que les années précédentes chez un ménage sur trois (33,3 %) au vu de la situation financière plus compliquée. Il dépensera ainsi en moyenne 73,6 euros par enfant. En Wallonie, il sera plus généreux (84,2 euros) qu’en Flandre (63,2 euros).
Plus de quatre personnes interrogées sur dix (43,7 %) indiquent aussi se débarrasser de leurs vieux jouets durant la période précédant la Saint-Nicolas. Pourquoi ? Pour 70,7 % d’entre elles, il s’agit simplement de désencombrer. 39,4 % affirment se débarrasser de vieux jouets usés et 18,6 % déclarent vouloir gagner un peu d’argent et acheter de nouveaux jouets plus tard. Dans la plupart des cas, les jouets sont alors donnés (76,5 %) et parfois revendus (56,4 %).
Enfin, 64,2 % des personnes interrogées ont également des jouets dont elles ne se débarrasseront jamais, le plus souvent pour leur valeur sentimentale (67,3 %) ou parce qu’elles les gardent pour les enfants/petits-enfants (50,1 %). Il s’agit aussi parfois d’objets de collection (25,8 %) ou d’un investissement (14,7 %).
[1] Étude en ligne réalisée par le bureau d’études de marché iVOX, à la demande de 2ememain.be, Cash Converters, HappyTroc/HappyCash et De Kringwinkel durant la période du 25 octobre au 9 novembre 2023 auprès de 2 000 Belges représentatifs en matière de langue, sexe, âge et niveau d’études. La marge d’erreur maximale est de 2,08 % pour 2 000 Belges.
